Une arrivée qui fait plaisir... Des deux côté.

Vanessa s'ennuyait ferme dans le train qui la transportait vers son foyer. Oui vous avez bien lu, foyer. Car il y a une très nette différence entre famille et foyer, il fallait bien le comprendre. Pour Vanessa, sa famille ne représentait pas grand-chose, mis à part son petit frère peut-être. Même très certainement d'ailleurs, car son père et sa mère étaient décédés durant l'été d'un accident de voiture, ils ne pouvaient plus représenter grand-chose concrètement. Commer son frère était moldu et que Vanessa voulait absolument retourner à Ollerton -la meilleure nouvelle de toute l'année avait été celle apportée par le hibou-, le seul endroit où elle se sentait à sa place, il avait du aller vivre pour un temps indéterminé chez leur oncle. Indéterminé, parce que vu le nombre de fermetures et de réouvertures de l'école... Quoi que ce n'était que la faute du ministère. La dernière fois ils leur avaient envoyé des hybrides, qu'est ce que ce serait cette fois, des hordes de dragons? Mais cette fois, elle espérait que l'école resterait ouverte plus longtemps. De plus, elle pourrait revoir Samanosuke. En dehors d'Ollerton, ils ne pouvaient malheureusement pas se voir. Mais leur relation devenait moins complice de jour en jour...

Elle croisa les bras, et appuya sa tête sur la fenêtre. Il vallait mieux ne pas penser aux soucis pour le moment, elle aurait amplement le temps plus tard, quand la période d'euphorie et des retrouvailles serait passée. Bref, elle avait encore le temps avant d'avoir à se soucier de quoi que ce soit. Le paysage défilait devant ses yeux, lui rappelant ses anciens nombreux voyages en train. La dernière fois, elle n'était pas seule. Il y avait Samanosuke, et puis... puis... impossible de se souvenir des deux autres personnes à ses côtés. Bah, peu importe. De toute manière, si elle avait oublié c'est que cela ne devait pas être bien important, sinon ils n'auraitent pas pu s'en aller aussi brusquement de sa mémoire. Elle sourit en songeant à tous ceux qu'elle allait retrouver, ses amis à qui elle n'avait même pas eu le temps de dire aurevoir. Son départ avait été précipité, elle n'avait même pas eu le temps d'emmerner ses photos. Elle contempla le ciel couvert de gros nuages gorgés de pluie et d'humidité. Dommage, ils n'auraient pas de beau temps. Un jour comme aujourd'hui... C'en était presque triste...

Elle sortit son baladeur CD de sa poche. Elle eut un rire amusé en songeant qu'elle devait probablement être la seule personne au monde qui, n'approuvant pas vraiment le progrès, en était restée à ces appareils préhistoriques au lieu de s'acheter un mp3. Mais cela lui convenait parfaitement. De toute manière elle n'avait qu'un seul CD. Fait par un ensemble musical qu'elle appréciait beaucoup. Toutes les pistes étaient en fait de longs morceaux de guitare. La prenière fois qu'elle avait entendu, il neigeait dehors. Un moment vraiment merveilleux. Depuis, elle était vraiment tombée amoureuse du disuqe et l'écoutait en boucle. Il était d'ailleurs tout usé, mais elle ne s'en faisait pas, vu qu'il fonctionnait toujours aussi parfaitement que s'il avait été neuf. Les chansons lui rappelaient des souvenirs inconnus, la faisaient partir dans un monde lointain où elle était coupée de tout. Elle adorait ses amis, mais quelques fois cela lui faisait un bien fou de se retrouver seule, avec ses propres pensées enfermées à l'intérieur de sa tête.

Le train s'arrêta enfin, dans un crissement de ferraille et de bagages qui se cassaient la figure. En effet, la valise de Vanessa venait de lui tomber sur la tête, cassant par la même occasion le baladeur CD. Par chance, le disuqe lui, était intact. La jeune fille le remit dans sa pochette et entreprit de ranger les restes du malchanceux appareil. Ceci étant fait, elle se leva et sortit de l'immense machine motorisée pour respirer un peu d'air frais. Le compartiment où elle avait passé le voyeage sentait horriblement le renfermé et la fenêtre était coincée. Comme elle avait eu la flemme de changer de place, elle était restée lè. Une silhouette s'éloignant attira son attention. Remarquant la bête à ses côtés, elle n'eut plus aucune hésitation et courut pour la rattraper. Elle donna une bonne tape dans le dos de Barnabé, qui évidemment était en compagnie de Ménésippe.

"SALUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT!"

(Bah oui, t'as pas dit que t'es parti, tu te diriges juste vers le château =p)

(Ai-je dit le contraire ? Tééééé, j'espérait bin qu'on me répondrait, non mais sans blague )

Alors que Barnabé s'éloignait gentiment du train qui ne faisait plus tchoutchou, il entendit vaguement le bruit caractéristique de chaussures féminines au galop. Et en principe si il y a les chaussure il y a le reste.
Le galop était rapide, d'ailleurs, car après à peine quelques secondes, une main enthousiaste lui arriva entre les homoplates, suivi d'un cri de guerre lancé d'une voix fanfaronne et familière, que le cher Barnabé reconnu bien avant de tourner les noeils vers l'importuen qui interrompait la solitude qu'il partageait avec sa valise et sa bestiole.

"Tu dois être rudement nulle aux mots croisés, si tu rallonge ce mot à l'écrit comme à l'oral."

Il lança son regard gris acier sur la créature guelarde, en tournant un peu la tête.

Et sans la moindre surprise, il vit l'autre cinglée gothique.

Sans doute la seule autre élève de l'école qui pouvait le blairer. (Et même ça c'est étonnant, vu que la Barnabé il l'avait pas mieux traitée que les autres, à la base) Il lui accorda donc le privilège d'un sourire, qui, pour une fois, n'était pas trop dans la catégorie "foutage de gueule".

Evènement.

Puis, simple formalité d'usage, il demanda :

"Alors, ces vacances longues durée ? Fut-ce distrayant, ou bien tu t'es fais chier ?"

Ménésippe reniflait Vanessa comme tout les animaux le font toujours, et la valise ne faisait rien, comme toutes les valises le font toujours.

"En tout cas, chez moi c'était pas fascinant... Mais bon, ç'aurait pu être plus chiant encor, je pense..."

Vanessa devait naturellement bien s'en foutre, eh bin tant pis.

Il faut avouer que le papa nAlbert Maderstrag n'avait pas beaucoup pu faire chier son monde, vu qu'un crétin chasseur lui avait logé une balle dans la jambe. Pas volontairement, mais le marquis était en train de se ballader sur son dada préféré, le chasseur à vu la couleur alezan-fauve du cheval et avait tiré. Par chance, le cheval ne s'est pas pris la balle, mais le cavalier si. Et le dada étant trouillard comme tous les animaux de son espèce, il a eu légèrement peur, et, partant en panique, à commencé à ruer et à galoper dans tous les coins.
Résultat : Le cher papa nAlbert s'était retrouvé avec la baballe dans la patoune, plusieurs fracture à cause d'une chute malencontreuse contre un arbre, et resta dans les vappes plusieurs jours.

Résultat, libéré de cet emmerdeur, Barnabé s'était trouvé tranquille, et à pu passer tout le temps que son papa aimé jusqu'au ciel restait à l'hôpital, en se distrayant au dépend des gosses moldus du collège du village.

Comme ce fut agréable de faire chier ces ptits merdeux.
Même si il y en avait un ou deux qui se défendaient bien, hein, quand Barnabé passe, les gamins s'effacent ! (XD)


Enfin en gros, le temps de la ressoudure des nonos du Marquis avaient bien profités à Barnabé et avaient causés un long mois de souffrance morale pour les malheureux gosses.

(Manque de bol pour Barnabé, les autres élèves d'Ollerton présentant une certaine tendance à ne surtout pas se laisser dominer, ce serait assez différent de ces gamins)

"Remarque, en fait pour une fois c'était plutôt marrant, par chez moi, ces temps-ci..."

« J'ai faim !!! » miaula Navrée au bord de l'exaspération.
Ses miaulements à briser un carreau n'avaient toujours pas réussi à réveillé Nathan qui, puisqu'il n'était pas réveillé, dormait profondément.
Alors la chatte, abandonnant ses airs de marquise, se jeta toutes griffes dehors sur l'innocent ventre de Nathan et le lacéra consciencieusement. Nathan se réveilla enfin (l'inverse eût été inquiétant) et balança sa chatte à l'autre bout du wagon. Ce qui ne calma pas son appétit (à la chatte).
« Qu’est-c’tu veux ? » lui miaula Nathan d’un ton pas aimable
« J'ai faim !!! », remiaula Navrée pour la énième fois.
« et alors ? Mange.
- Je mange quoi ??? (ton ironique)
- J’sais pas moi ! N’importe quoi ! »

Je vous épargne la suite (une lutte sanguinolente qui pourrait choquer les âmes sensibles) pour passer directement à l’arrivée en gare. Nathan avait piteuse allure. Ses vêtements étaient lacérés et il portait la marque de nombreuses griffures.
Il regarda autour de lui pour s’assurer que rien n’était hostile à l’horizon et bailla. Puis il s’assit sur sa valise et, sans s’en rendre compte, commença à s’endormir.